2016 juin
DES LIEUX D’ENFANCE : MICHEL TOURNIER ET LA HAUTE VALLÉE DE L’OUCHE
Journée « sous les arbres », en partenariat avec le Centre pluridisciplinaire textes et culture de l’Université de Bourgogne-Franche-Comté
Cette journée de rencontres et de réflexion était consacrée à la trace qu’ont pu laisser dans l’œuvre de Michel Tournier les jours passés dans son enfance à Bligny-sur-Ouche (où son grand-père était pharmacien), puis son adolescence à Lusigny-sur-Ouche (où sa famille s’était réfugiée sous l’Occupation allemande). Les deux communes apparaissent, de façon plus ou moins explicite, dans son œuvre, par exemple dans Le vent Paraclet (Gallimard, 1977), la nouvelle « L’Aire du Muguet » (in Le Coq de Bruyère, Gallimard, 1978), le recueil Le Médianoche amoureux (Gallimard, 1989).
Outre des interventions en plénière, une balade dans le village accompagnée de lectures de textes a complété la journée et les visiteurs qui le souhaitaient pouvaient se procurer les ouvrages de Michel Tournier sur un stand de la librairie « Des Livres et des Hommes » de Beaune.
Intervenants : Arlette Bouloumié, professeur de littérature française moderne et contemporaine à l’Université d’Angers) – Mathilde Bataillé, docteur en littérature française, enseignante à l’Université d’Angers – Jacques Poirier, professeur honoraire de littérature française du XX° siècle à l’Université de Bourgogne – Françoise Achard-Roy, Marie-Claire Janin et Daniel Rousseau, habitant(e)s du canton ayant connu la famille Fournier et Michel Tournier et ses frères.
Les témoins : Françoise Achard-Roy, Marie-Claire Janin et Daniel Rousseau
Stéphanie Bois lit des extraits de textes de Michel Tournier
Didier Charles présentant le presbytère où M. Tournier a vécu
Jacques Poirier, Arlette Bouloumié et Mathilde Bataillé
2015-2016
LES RENCONTRES DU PRESQUE RIEN
Dans une société dominée par le principe de la consommation, comment penser autrement sa vie, la vie, la relation aux autres et aux choses ?
Des rencontres autour de la notion de Presque rien, pour réfléchir ensemble et partager nos engagements et nos découvertes.
n°1 – juin 2015 : Marguerite Lioret : « De la richesse du rien »
n°2 – juillet 2016 : Olivier Vernet : « Un mot : presque rien ou presque tout ? »
Marguerite Lioret présentant…
…son approche du Presque rien
2015 juillet
L’EAU DANS TOUS SES ÉTATS
Journée « sous les arbres »
Une journée d’échanges et de réflexion sur les thèmes de l’utilisation, de la maîtrise et du partage de l’eau, à Lusigny-sur-Ouche et ailleurs, dans le monde méditerranéen et au-delà, achevée par une soirée festive, une balade contée autour et auprès de l’eau et un repas sous les arbres.
Participants : Dominique Amon-Moreau, chef du service « Directive Cadre sur l’Eau » de l’EPTB Seine Grands Lacs – Mohamed El Faiz, économiste et historien de l’agronomie et des jardins arabes, professeur d’histoire économique à l’université Cadi Ayyad de Marrakech (Maroc) – Romain Garraut, Syndicat du bassin de l’Ouche – Ivan Guillot, professeur, Institut de chimie des matériaux de Paris-Est – Jacques Volatier, Éleveur bio, membre de l’association ABE (association bio électronique) – Les conteuses et conteur de l’atelier d’À CONTER : Stéphanie Bois, Christelle Picaretta, Sonia Theeten et Fabrice Vigne.
Organisée avec le soutien de la Région Bourgogne, en partenariat avec le SBO (Syndicat du Bassin de l’Ouche) et la Brasserie des Sources de l’Ouche.
François Patriat introduit la journée
Hugues de Varine raconte l’eau dans le village
Romain Garraut du Syndicat du Bassin de l’Ouche
Leïla Benini anime un atelier d’écriture
Histoires contées au bord de l’Ouche
Le système de l’eau dans le parc du château
Mohamed El Faïz
Après la découverte du bief dans le parc
2013 juillet
LA GRAINE ET LE VENT
Journées « sous les arbres », en partenariat avec l’association La graine et le potager
Le matin, Michel Salmeron, jardinier à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon entraîne les participants dans une découverte du parc à partir de la question fondamentale : comment les plantes font-elles pour voyager et conquérir de nouveaux territoires ?
L’après-midi, après des petits ateliers et des lectures , le maraîcher Yannick Loubet explique le nécessaire travail de pour le maintien d’une diversité des espèces.
Au fil de la journée la comédienne Armelle Bossière-Bajou propose quelques intermèdes poétiques
Une trentaines de personnes ont participé à cette journée qui proposait d’aborder la nécessaire prise de conscience individuelle et collective sur le sens du vivant.
Graines de pissenlit sous l’action du vent
Dans le parc, avec Michel Salmeron, jardinier
Inondation du potager : l’eau est aussi un véhicule des graines
Plantes sauvages
2012 juillet
DÉPASSER LA PEUR
Journées « sous les arbres », en partenariat avec le mouvement Les Cités d’Or
Souvent la peur nous entrave : la peur de l’échec bien sûr, mais aussi la peur de l’autre, la peur de l’avenir, la peur du monde. Nous en connaissons certaines causes : manque de confiance en soi et de reconnaissance, absence d’horizon personnel et collectif, ignorance ou confusion quant au fonctionnement du monde qui nous entoure, accélération du temps qui nous fait toujours préférer l’urgent au détriment de l’important, sentiment d’insécurité et de vulnérabilité, etc.
à titre personnel comme à titre collectif, dépasser la peur est une nécessité pour se (re)mettre en mouvement et (re)devenir les acteurs à part entière de notre vie personnelle (dimension éthique) et de notre destin collectif (dimension politique).
Mais comment faire ?
Une trentaine de personnes sont venues dialoguer, s’interroger et aborder le sujet sous divers angles à travers des temps d’échanges (avec Karim Mahmoud-Vintam, fondateur des Cités d’Or), mais aussi des ateliers ludiques en groupes à travers le parc.
Le soir, dans la fraîcheur de la vallée, nous avons partagé le repas avant de nous laisser porter par l’histoire de « Celui qui n’avait jamais connu la peur » contée par Armelle Bossière-Bajou, conteuse et comédienne, au son de l’accordéon de Stéphanie Bois.